7 vignobles insolites : les endroits les plus surprenants pour produire du vin

Dans le monde du vin, il y a les lieux de production traditionnels comme le vignoble bordelais ou le vignoble bourguignon en France, mais aussi des lieux plus atypiques. Certains passionnés de vin ont effet décidé de relever le défi de produire du vin dans des lieux surprenants. Nous vous proposons de découvrir sept vignobles insolites.

La Geria aux Canaries

La vallée de la Geria située dans la région de Lanzarote aux Canaries est connue pour son sol de lave séchée. Pourtant, on y retrouve des pieds de vigne.

Ce petit miracle de la nature est rendu possible grâce à l’utilisation d’une technique particulière de plantation des vignes. En effet, chaque cep est planté individuellement dans un trou large et profond (trois mètres de profondeur et jusqu’à cinq mètres de large). Pour protéger les vignes du vin, des murs circulaires appelés Zocos sont installés.

Toutefois, la pluie étant rare dans cette région des Canaries, la production de vin reste limitée. Elle est principalement destinée à l’exportation vers l’Espagne et les îles avoisinantes.

Le vin de Tahiti

C’est dans l’Atoll de Rangiora en Polynésie française que l’expérience a été menée avec succès.

En 1997, trois hectares de vignes ont été plantés entre les cocotiers. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il a été possible d’élever de la vigne dans ce climat si particulier.

Le vignoble polynésien produit du vin blanc et un excellent moelleux.

Aujourd’hui, deux vendanges ont lieu par millésime ce qui permet de produire 30 000 bouteilles par an.

Autre originalité, le raisin est transporté en dehors de l’île en canoë pour procéder à la vinification.

Le château de Loei en Thaïlande

C’est un Thaïlandais passionné de viticulture, le Docteur Chaijudh Karnasuta qui a planté les premiers pieds de vigne en Thaïlande.

En 1991, il décide d’installer son vignoble au nord du pays, sur les hauteurs de Phu Rua.

Le défi était loin d’être gagné à cause des pluies de mousson. L’humidité ainsi causée est source de nombreuses maladies pour la vigne. Il est donc nécessaire de trouver des solutions de contournement en préparant les pieds de vigne du mieux possible.

Depuis, le Château de Loei produit des vins de Syrah, de Chenin blanc, de Malaga et de Pokdum. Il reste le plus grand vignoble de Thaïlande avec une surface exploitée de plus de quatre-vingts hectares.

Le vignoble de Telemark en Norvège

Le vignoble situé le plus au nord au monde se trouve en Norvège. Plantées en 2007, les vignes du domaine Lerkekasa défient toutes les lois de la nature.

Situé à deux heures d’Oslo, le vignoble commercial Lerkekasa bénéficie d’une situation géographique incomparable qui permet d’avoir des températures plus douces, car il est situé en face du lac Norsjø et est protégé par les collines et les montagnes.

Un grand nombre de tests a été nécessaire pour parvenir à identifier les espèces les plus susceptibles de se développer à une telle latitude (59 degrés de latitude nord).

Trois variétés de vigne se sont avérées compatibles : Rondo, Léon Millot et Solaris. Ce dernier est un cépage dit hybride connu pour sa résistance au gel et à certaines maladies.

Toutefois, cet exploit a été rendu possible par le réchauffement climatique.

Le vignoble de Red Mountain

C’est dans la vallée du lac Inle en Birmanie à plus de 1000 mètres d’altitude que le français François Raynal a décidé d’implanter son vignoble.

Le principal défi à relever est d’affronter le climat tropical. C’est pourquoi pour permettre à ce vignoble exotique de produire du vin, il a été nécessaire de mettre en place un système.

Plusieurs espèces ont été testées. Les résultats les plus concluants ont été obtenus avec la syrah, le pinot noir, le chardonnay et le muscat.

L’Himalaya aussi se pare de vignes

Un vignoble de trente hectares a été installé en Himalaya entre 2200 et 2600 mètres d’altitude. Les tests sont encore en cours, nous sommes encore dans l’attente des premières bouteilles.

Un vignoble au coeur du désert en Israël

Le vignoble de Negev créer ex nihilo au sud d’Israël est installé en plein désert. Là encore il a fallu user d’ingéniosité pour s’adapter aux contraintes climatiques. La solution retenue consiste en un système d’irrigation goutte-à-goutte piloté par ordinateur.

Le vin dans le monde : les chiffres clés

Quelle est la place du vin dans le monde ? Comment évolue le marché du vin au niveau mondial ces dernières années ? Production, consommation, vin bio et tendances 2020, retrouvez les chiffres clés du vin dans le monde.

Production mondiale de vin, les chiffres à connaître

Concernant le niveau de production mondiale de vin, voici les chiffres à retenir :

  • avec 60 % de la production mondiale, l’Europe est le premier producteur de vin dans le monde ;
  • les trois premiers pays producteurs de vins dans le monde sont l’Italie  (54,8 millions d’hectolitres), l’Espagne (44,4 millions d’hectolitres) et la France (49,1 millions d’hectolitres) ;
  • les États-Unis n’arrivent qu’à la quatrième place sur le marché mondial du vin avec 23,9 millions d’hectolitres produits en 2018 ;
  • la France représente 11 % de la surface mondiale de vignes de cuve (750 000 hectares).

La France souvent vue comme le pays du vin n’est cependant pas le premier pays producteur au niveau mondial, ni même européen.

La consommation du vin dans le monde

Quand il s’agit d’étudier les chiffres clés du marché du vin dans le monde, les chiffres portant sur la consommation sont également très intéressants. Parmi les données les plus notables, nous pouvons citer les chiffres suivants :

  • en 2019, la consommation mondiale de vin reste stable à 33 milliards équivalent bouteilles ;
  • 10 pays consomment 70 % des volumes produits mondialement ;
  • les trois premiers marchés à l’export sont les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine. Ils représentent 50% du chiffre d’affaires global.
  • la France est le 2ème pays consommateur de vin au monde avec plus de 3,5 milliards de bouteilles consommées en 2019. Elle se situe donc juste derrière les États-Unis et avant l’Italie.

Toutefois, la croissance du marché du vin ne cesse de ralentir, notamment après le niveau de surproduction mondiale constaté en 2018.

Le bio, l’avenir du vin ? Les chiffres du vin bio dans le monde

Les habitudes des consommateurs de vins ont changé. Le fait de privilégier le vin bio en fait partie. Les chiffres du vin bio dans le monde parlent d’eux-mêmes :

  • la production mondiale de bouteilles de vin bio connaît une croissance annuelle de 20 % depuis deux ans, contre 4 % au cours des années précédentes ;
  • les principaux vignobles ayant adoptés l’agriculture biologique sont l’Espagne (26%), l’Italie (25%) et la France (19%) ;
  • les pays qui consomment le plus de vins bio sont l’Allemagne suivie de la France et du Royaume-Uni. Les États-Unis n’arrivent qu’en quatrième position ;
  • le marché du vin bio en France représente 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires ;
  • La surface de vignoble en cours de conversion bio en France a augmenté de 63 % depuis 2018.

Cependant, le marché du vin bio ne représente pour l’instant que 3,7% du marché global du vin.

Marché du vin dans le monde : les tendances 2020

Le marché du vin dans le monde en 2020 est marqué par deux événements majeurs : le coronavirus et les évolutions du marché à l’export. Ainsi :

  • 1 milliard de litres de vin produit en trop sur le marché européen sont susceptibles d’être destinés à la distillerie ;
  • la taxation supplémentaire du vin étranger sur les marchés chinois et américains pourrait faire chuter de 14 % les exportations de vins en un an.

Le marché du vin dans le monde est en pleine mutation. Les goûts des consommateurs évoluent au profit de vins plus légers jugés plus facilement consommables. De plus, le vin bio qui s’inscrit dans une volonté de “consommer moins, mais mieux” semble tirer son épingle du jeu. Les chiffres du marché du vin dans le monde laissent cependant penser que l’année 2020 marquera un tournant pour les professionnels de vin.

Le vignoble du Val de Loire

Connaissez-vous les vins ligériens issus du vignoble du Val de Loire ? Frais et fruités, ils se distinguent par leur grande diversité. En effet, le vignoble du Val de Loire offre un large choix de vins qu’ils soient rouges, blancs, rosés ou effervescents. Leur qualité est reconnue par de nombreuses Appellations d’Origine Contrôlée (AOC).

Le Val de Loire, un vignoble étendu et varié

Le vignoble du Val de Loire est la 3ème région de vins d’appellation de France. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO de Chalonnes-sur-Loire à Sully-sur-Loire.

Ce vignoble aux terroirs variés s’étend sur 57 200 hectares de vignes et 14 départements ligériens.

La route des vins du Val de Loire est d’ailleurs la plus longue de France avec 800 km de vignoble à visiter.

Au-delà de son étendue, le vignoble du Val de Loire se caractérise par la grande diversité de ses climats. Certains parlent même de microclimats. Ainsi, le climat tempéré offre une saison hivernale douce et des étés chauds et humides.

Les cépages du Val de Loire

Le vignoble du Val de Loire produit 2 millions d’hectolitres de vin chaque année. La production de la dizaine de cépages de vins ligériens se répartit comme suit :

  • 36% de blancs ;
  • 29% de rosés ;
  • 20% de rouges ;
  • 15% de fines bulles.

La particularité des vins du Val de Loire est qu’ils sont monocépages.

Les vins ligériens blancs

Il existe de nombreux cépages de vins blancs du Val de Loire. Parmi les principaux on retrouve le Melon de Bourgogne dont sont issus les vins du muscadet comme les AOC muscadet, muscadet-coteaux-de-la-loire, muscadet-sèvre-et-maine ou muscadet côtes de grandlieu.

Le Chenin également connu sous le nom de Pineau de Loire est un cépage qui permet de créer majoritairement les vins blancs moelleux. Par exemple, sont issus du Chenin les AOC telles que l’anjou-blanc, les coteaux-du-vendômois et les coteaux-du-layon.

Autre cépage emblématique du vignoble du Val de Loire, le Sauvignon. Certainement le cépage le plus aromatique, il donne naissance à des vins tels que le Haut-Poitou et le Touraine.

Les cépages blancs du vignoble du Val de Loire peuvent être vinifiés en sec, en demi-sec, en moelleux ainsi qu’en effervescents.

Les vins rouges de Loire

Les vins rouges du Val de Loire sont également nombreux. Si les principaux vins ligériens rouges sont le Cabernet Franc, Gamay et Pinot Noir d’autres cépages sont produits dans cette région viticole. C’est notamment le cas du Grolleau, du Cabernet Sauvignon, du Pineau d’Aunis, ou de la Négrette.

Ces vins rouges sont issus d’un cépage unique, et peuvent être vinifiés en rouges, en rosés ou effervescents.

Les appellations du vignoble du Val de Loire

Le vignoble du Val de Loire regroupe plus de 85 appellations qui peuvent être réparties en trois grandes familles :

  • les vins du vignoble de Nantes où l’on retrouve les vins d’AOC Fiefs Vendéens, Coteaux ,d’Ancenis, Gros Plant du Pays ,Nantais, Muscadet, Côtes de Grandlieu, Coteaux de la Loire, Sèvre et Maine ;
  • les vins du vignoble de l’Anjou Saumur avec les AOC : Anjou, Anjou-Coteaux de la Loire, Anjou-Villages, Anjou- Villages Brissac, Bonnezeaux, Cabernet d’Anjou, Coteaux de l’Aubance, Coteaux de Saumur, Coteaux du Layon, Coulée de Serrant, Haut- Poitou, Quarts de Chaume Grand Cru, Rosé d’Anjou, Saumur, Saumur-Champigny, Savennières, Savennières Roche aux Moines, Crémant de Loire, Rosé de Loire ;
  • Les vins du vignoble de la Touraine dont sont issues les AOC Bourgueil, Cheverny, Chinon, Coteaux du Loir, Coteaux du Vendômois, Cour-Cheverny, Jasnières, Montlouis-sur-Loire, Orléans, Orléans-Cléry, Saint-Nicolas-de- Bourgueil, Touraine, Touraine-Noble-Joué, Valençay, Vouvray, Crémant de Loire, Rosé de Loire.

Le vignoble du Val de Loire est donc un vignoble riche de diversité grâce à son terroir et à son climat si particulier entre climat océanique et climat continental. Les vins ligériens se distinguent par leurs arômes fruités qu’ils se déclinent en cépages rouges ou blancs.

Le vignoble de Bourgogne

Le paysage bourguignon est aussi riche en diversité que son patrimoine viticole. Le vignoble de Bourgogne offre en effet un large panel de vins avec un territoire qui s’étend d’Auxerre jusqu’à la région de Mâcon. Découvrez toutes les particularités du vignoble de Bourgogne.

Le vignoble de Bourgogne, présentation générale

Le vignoble bourguignon s’étend sur 29 500 hectares répartis sur quatre départements. Chacun de ces départements représente une grande région viticole :

  • L’Yonne qui accueille les vignobles de Chablis et de l’Auxerrois par exemple ;            
  • La Côte d’Or aussi appelée vignoble de la Côte de nuits ;
  • La Saône-et-Loire où s’étendent les vignobles du Mâconnais et de la Côte de Beaune ;        
  • Le Rhône où sont présents les vignobles du Beaujolais et des Coteaux du Lyonnais.

Le vignoble de Bourgogne est donc morcelé et produit principalement du vin blanc (60,5%).

La qualité du vin dépend de l’appellation, mais aussi des climats. Ce terme local est d’ailleurs reconnu au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2015.

Les différentes appellations du vignoble de Bourgogne

Le vignoble de Bourgogne présente une grande diversité avec 84 appellations AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). Parfois jugée complexe, la hiérarchisation des vins de Bourgogne peut être présentée de la manière suivante par ordre d’importance décroissante :

  • les appellations grands crus regroupent 33 appellations de renom telles que le Chablis ;    
  • les premiers crus représentent 10 % du vin produit en Bourgogne et font systématiquement référence à leur village d’origine ;         
  • les appellations communales correspondent à 30% de la production. Les 44 appellations dites Villages sont reconnaissables, car elles portent le nom du lieu de production du vin ;    
  • les appellations régionales représentent la grande majorité des vins de Bourgogne avec 50 % de la production. On retrouve dans cette catégorie l’AOC Bourgogne.

Les nombreuses appellations présentes dans chacune de ces catégories sont la conséquence du morcellement de ce vignoble.

Les cépages du vignoble bourguignon

Au contraire des vins bordelais, les vins du vignoble bourguignon sont mono cépages.

Le Pinot Noir et le Chardonnay sont certainement les vins les plus connus du vignoble de Bourgogne. Pourtant, d’autres vins sont issus de ce terroir.

Ainsi, à côté du Chardonnay on retrouve, parmi les vins blancs de Bourgogne, le Pinot Blanc reconnu par une AOC communale et le Sacy dont la production est autorisée uniquement dans le département de l’Yonne.

Côté vin rouge, on retrouve évidemment le Pinot Noir, mais aussi le Pinot Gris également appelé Beurot. Ce vin n’est présent qu’en petites quantités et de manière éparse sur le territoire bourguignon.

Le Gamay quant à lui est de moins en moins apprécié à cause de son acidité. Il est encore produit par certains viticulteurs en petites quantités pour un usage personnel.

Enfin le César et le Tressot sont des appellations « génériques » présentes uniquement dans l’Yonne. Le Tressot se fait cependant de plus en plus rare.

Le vignoble de Bourgogne offre donc un large choix de vins blancs, mais aussi de vins rouges. Du fait de son morcellement, il est soumis à différents climats qui permettent d’obtenir des cépages très différents comme le Pinot Noir ou le Chardonnay.

Le cycle de la vigne

La vigne est une plante qui se renouvelle. Son évolution suit un cycle annuel. Chaque pied de vigne passe par toute une série d’étapes. Les viticulteurs connaissent bien les enjeux de chacune d’elles et ont de nombreux travaux à mener pour pouvoir récolter le meilleur raisin possible. Nous vous détaillons les étapes du cycle de la vigne.

Les deux cycles de la vigne

On distingue traditionnel deux cycles suivis par la vigne au cours de l’année :

  • le cycle végétatif de la vigne qui court de mars à novembre ;      
  • le cycle hivernal qui correspond à la période de repos de la vigne qui s’étend de mi-novembre au mois de mars.

Les cycles nécessitent de respecter différentes étapes. La durée de chacune d’elles dépend de différents critères tels que le cépage, le terroir, les décisions de conduite du vignoble ainsi que des conditions climatiques.

Les 9 étapes du cycle végétatif de la vigne

Le cycle végétatif de la vigne peut être découpé en 9 étapes.

Le renouveau

Au début du printemps, la vigne sort de sa phase d’hibernation. La sève remonte au niveau des coupures de taille. On parle alors des pleurs de la vigne.

Le débourrement

De fin mars à début avril, les bourgeons gonflent et se fendent pour laisser place aux jeunes pousses.

Celles-ci sont encore très fragiles et le gel peut leur être fatal.

C’est une période délicate pour les viticulteurs, car le gel n’est pas rare en cette saison.

La feuillaison

À la fin du printemps, les jeunes pousses se développent et commencent à former des feuilles.

Les feuilles de vigne nouvellement apparues se déroulent et prennent progressivement leur forme définitive si reconnaissable.

La floraison

Au début de l’été, généralement au mois de juin, les températures plus douces et le soleil plus présents participent à l’apparition de petites fleurs blanches. Elles vont former des grappes qui peuvent être constituées de centaines de fleurs.

Cette étape du cycle de la vigne ne dure qu’une dizaine de jours. Ensuite, les baies de raisin viennent remplacer les petites fleurs blanches.

La nouaison

La nouaison se déroule au mois de juin suite à la fécondation des fleurs.

Toutefois, à cette étape, les conditions climatiques vont être déterminantes. En effet, le vent, le froid ou l’humidité peuvent entraîner ce que les viticulteurs appellent la coulure. Cela signifie que la sève n’a pas atteint les fleurs et que celles-ci sont tombées sans avoir pu être fécondées.

Lorsque les conditions sont favorables, de petites boules vertes remplacent les fleurs. Chaque baie de raisin se compose de un à quatre pépins.

La nouaison correspond donc au moment où le grain de raisin en tant que tel fait son apparition.

Le viticulteur peut alors estimer le rendement pour la récolte à venir.

Véraison

C’est au moment de la véraison que les grains de raisin verts et durs se transforment pour adopter leur couleur définitive.

Une par une, les baies vont évoluer en fonction de leur cépage. Elles iront ainsi :

  • du translucide au doré pour les cépages blancs ;   
  • du rouge au bleu foncé pour les cépages rouges.

La maturation

Pendant l’été, la vigne mûrit. C’est à cette étape qu’elle va développer arômes. L’acidité va s’atténuer et le sucre augmenter.

Les viticulteurs sont très attentifs durant cette phase afin de déterminer le meilleur moment pour …

Les vendanges

En fonction des cépages et des conditions climatiques, les vendanges se déroulent de septembre à octobre.

C’est le moment où le raisin est récolté.

La dormance

Une fois les vendanges effectuées, la vigne va entrer en dormance. Le cycle hivernal va pouvoir commencer.

La sève descend dans les pieds de vigne.

Le cycle de la vigne suit le rythme des saisons. La durée de chaque étape peut varier en fonction des cépages, mais le déroulé du cycle végétatif reste le même. La conduite du vignoble par le viticulteur et les conditions climatiques jouent également un rôle très important dans la qualité de la récolte.

Tout savoir sur la semaine des Primeurs, une spécialité bordelaise

Tous les ans, au printemps, la place bordelaise concentre tous les regards des professionnels du vin le temps d’une semaine. Les Primeurs attirent tous les acteurs curieux de découvrir le potentiel du dernier millésime récolté en septembre. Tour d’horizon de la pratique des primeurs.

Le principe de la vente en primeur

Exclusivité bordelaise, la vente en primeur existe depuis le XVIIIème siècle.

Cette pratique originale consiste à vendre le vin alors qu’il est encore en cours d’élevage dans les chais du château. Sont ainsi présentés au printemps, les crus de la précédente vendange qui ne pourra être mise en bouteille et livrée que dans 18 ou 24 mois.

Les primeurs de Bordeaux peuvent donc être apparentées à une pré réservation du vin.

C’est ce qui distingue les primeurs des vins primeurs. Ces derniers sont en effet des vins mis en bouteille et vendus avant la prochaine vendange comme dans le Beaujolais, par exemple.

La vente en primeur est réservée à certaines propriétés qui bénéficient le plus souvent de l’appellation de Grands Crus Classés ou assimilés. Cela représente environ deux cents étiquettes.

Ce système uniquement pratiqué par la place de Bordeaux est un moyen de faire goûter le millésime en avance pour en apprécier la qualité.

Un événement pour les vignobles bordelais

Le temps d’une semaine, tous les acteurs du monde de l’œnologie venant du monde entier se retrouvent dans les vignobles bordelais. Négociants, importateurs, journalistes spécialisés, œnologues, et restaurateurs, tous viennent déguster les vins bordelais.

Les enjeux sont grands pour les châteaux qui vont recevoir les notations de leurs pairs.

Véritable mise en lumière du vignoble bordelais, les primeurs ont une grande influence sur l’image des vins de Bordeaux.

Comment sont fixés les tarifs lors des primeurs ?

Les primeurs ont également une influence sur les prix de référence du nouveau millésime présenté durant la semaine.

En effet, généralement les prix sont fixés dans les deux mois suivants la semaine des primeurs. Les professionnels du monde entier ont pu se faire un avis sur la qualité du millésime à venir grâce aux notes et critiques émises lors des différentes dégustations.

Quels sont les avantages de la vente en primeur ?

La pratique des primeurs repose sur la spéculation. Les acheteurs prennent un risque en pariant sur la valorisation croissante du vin lors de sa mise en bouteille deux ans plus tard. Ils doivent donc être capables de détecter les prémices d’un grand vin très tôt dans la phase de maturation.

Toutefois, prendre ce risque permet d’avoir accès à de Grands Crus Classés très prisés dont les prix s’envoleront certainement lors de leur commercialisation. On estime qu’il est possible de réaliser une économie pouvant aller jusqu’à 30 % par rapport à l’achat d’un vin mis en bouteille.

Les propriétés viticoles trouvent également des avantages à participer à la semaine des Primeurs. Elle bénéficie d’une avance de trésorerie et d’une visibilité sans pareil.

Connues dans le monde entier, les Primeurs sont l’occasion pour les professionnels du vin de découvrir le dernier millésime du vignoble bordelais. Cette semaine unique en son genre représente un fort enjeu pour les propriétés, mais aussi pour les négociants.

Parlons bouchons, mais commençons par parler vin

Avant de partir à la conquête du bouchon parfait, il est important de connaître le type de vin qui y sera associé. Pour vous aider à faire votre choix parmi la gamme de bouchons proposée, nous reprenons les différentes catégories de vin.

Les différents types de vin

Plusieurs critères peuvent être pris en compte pour classer les vins. Les deux principaux sont la couleur et la famille.

Les couleurs de vin

Traditionnellement, les professionnels de la viticulture et de l’oenologie distinguent trois couleurs de vin : le rouge, le blanc et le rosé.

Les vins rouges sont obtenus à partir de raisins à la peau noire. La macération se fait en contact avec la peau du raisin ce qui explique la couleur foncée de ce type de vin. La robe peut prendre différentes nuances en fonction du cépage et du temps de macération.

Les vins blancs sont eux issus de raisins blancs. Une fois cueillis, les fruits sont pressés et séparés de la baie. Il est également possible de faire des vins blancs avec des raisins rouges à chair blanche et aucune macération des peaux avec le jus. Les vins rosés qui sont de plus en plus prisés par le grand public sont obtenus à partir de raisons à la peau noire. Toutefois, sa couleur s’explique par un temps de macération moindre que pour élaborer le vin rouge, d’où sa couleur « rosé ».

Les différentes « familles » de vin

On comptabilise cinq grandes familles :

  • les vins tranquilles qui sont tous les vins non effervescents ;
  • les vins effervescents qui se distinguent par la présence de bulles (mousseux, crémants ou champagnes) ;
  • les vins doux naturels suivent le même procédé de vinification que le vin rouge, mais il est arrêté plus tôt afin de conserver les sucres ;
  • les vins sucrés regroupent les vins demi-secs, moelleux et liquoreux ;
  • les vins cuits qui contrairement aux vins doux naturels font l’objet d’une cuisson.

Ainsi, à titre d’exemple, un vin rouge peut être tranquille en étant naturel doux ou cuit.

Quel bouchon choisir en fonction du vin ?

Il existe différents types de bouchons pour sceller une bouteille de vin. Le choix du bouchon a un impact direct sur le vieillissement du vin selon sa qualité.

Pour identifier le bouchon le plus approprié pour une bouteille de vin spécifique, il faut prendre en compte la famille, la couleur, la durée de garde potentielle, la rotation de consommation et le réseau de distribution.

Pour les vins tranquilles, il existe aujourd’hui une large gamme de bouchons : naturels, colmatés, techniques.

Le bouchon des vins effervescents est facilement reconnaissable à sa forme en champignon, une fois débouché. Il est également original de par sa composition puisqu’il résulte de l’alliage d’un manche en granulés de liège haut de gamme et de rondelles de liège collées. Ces dernières seront en contact avec le vin.

Concernant les spiritueux, ce sont les bouchons de liège à tête qui s’avèrent être les plus appropriés. Ce type de bouchon permet de manipuler facilement la bouteille tout en bénéficiant des avantages d’un bouchon en liège.

Au final, il est donc essentiel de bien connaitre le vin afin d’adapter le meilleur bouchage.

Bouchons et bouteilles de vin sont donc indissociables. Le choix du bouchon qui viendra sceller la bouteille s’inscrit dans le processus de mise en bouteille et dans la stratégie commercialisation. À chaque vin correspond donc un bouchon. N’hésitez pas à nous contacter pour bénéficier de nos conseils.

Quel bouchon pour mon vin ?

Vous n’avez pas pu suivre notre webinaire « Quel bouchon pour mon vin ? » mercredi dernier ?

Aucun soucis, vous pouvez rattraper la session ci dessous.

  • 30 minutes : Intervention de Nathalie VEDRENNE, Directrice technique et de Vy NGUYEN, Responsable marketing & développement vins.
  • 15 minutes : Questions/Réponses

Bon visionnage !

Le marché du bouchon de liège dans le monde

Le marché des solutions de bouchages est très concurrentiel. De nouvelles solutions arrivent sur le marché depuis plusieurs années comme les capsules. Pourtant, le bouchon de liège ne perd pas sa place de leader sur le marché mondial.

Le marché mondial du bouchon de liège en chiffres

Afin d’avoir une vision précise de l’importance du marché du bouchon de liège au niveau mondial, nous avons sélectionné quelques chiffres significatifs :

  • 550 bouchons de liège sont fabriqués chaque seconde à travers le monde ;
  • 18,5 milliards de bouchons sont produits par an au niveau mondial dont 2/3 en liège provenant surtout du Portugal ;
  • 12 milliards de bouteilles sont scellées avec un bouchon de liège naturel ou aggloméré chaque année ;
  • 33 % des surfaces de chêne-liège sont situées au Portugal, premier pays producteur de liège ;
  • 2,5 milliards de bouchons de liège sont fabriqués par la France par an.

Ces chiffres démontrent à quel point le bouchon de liège reste leader sur le marché des solutions de bouchage des bouteilles de vin.

Le bouchon de liège vu par les USA et la Chine

La Chine et les USA sont les plus gros consommateurs de vin au monde. Ils importent énormément et apprécient particulièrement les vins français, notamment ceux issus des vignobles bordelais.

Il est alors intéressant de constater qu’aux États-Unis une bouteille de vin bouchée avec un bouchon en liège se vend non seulement mieux, mais aussi plus chère.

C’est l’un des constats mis en avant par le Cork Quality Council dans son dernier rapport.

Les raisons du succès du bouchon de liège

Par ailleurs, les fabricants de bouchons de liège ont fait d’importants progrès afin de limiter les risques que le vin ait “un goût de bouchon”. Réduit de manière significative, ce défaut qui pouvait être reproché au bouchon de liège n’en est plus un.

Enfin, les avantages écologiques du liège permettent de s’inscrire dans une démarche de développement durable que ce soit lors de l’exploitation du liège, de la fabrication des bouchons ou de leur recyclage.

Le marché du bouchon de liège dans le monde occupe donc une place importante. Le bouchon de liège reste la solution de bouchage la plus plébiscitée notamment par les consommateurs américains et chinois.

Qui sont les professionnels du liège ?

Pour passer d’un chêne-liège à un bouchon de liège, le processus de fabrication est spécifique et fait intervenir différents acteurs. Mais qui sont les professionnels du liège ? Nous vous proposons de faire le point des différents opérateurs qui peuvent intervenir dans la chaîne de fabrication d’un bouchon de liège, mais aussi de découvrir les fabricants intégrés.

Les opérateurs qui interviennent à une étape du processus de fabrication des bouchons de liège

Parmi les opérateurs qui participent à la fabrication des bouchons de liège, on retrouve trois acteurs principaux : les préparateurs, les tubeurs et les négociants.

Dans les grandes lignes :

Les préparateurs sont les personnes qui interviennent suite à la levée du liège. Ils veillent au bon séchage des planches de liège qui doit être de 6 mois minimum. Période durant laquelle le liège va se stabiliser.

Une fois le taux d’humidité suffisamment réduit vient l’étape du bouillage qui permet d’assainir le liège, de le faire gonfler et de l’assouplir. Puis ils constituent des lots homogènes visuellement.

Les tubeurs quant à eux procèdent au tubage des bandes de liège. Cette étape se fait mécaniquement à l’aide d’un emporte pièce. Le tubage permet de découper le liège en forme cylindrique.

Enfin, les négociants achètent des bouchons semi-finis, puis après marquage et traitement de surface les vendent auprès des vignerons afin qu’ils procèdent à l’embouteillage.

Les fabricants intégrés

À côté des opérateurs qui ne traitent qu’une partie du processus de fabrication des bouchons de liège, il existe les fabricants intégrés. C’est le choix qu’a fait la société Bourrassé afin de maîtriser l’ensemble des étapes de fabrication et donc d’assurer la traçabilité de ses produits.

En effet, un fabricant intégré intervient dès l’achat en forêt jusqu’à la fabrication du bouchon en passant par la préparation et la finition.

Les professionnels du liège sont donc nombreux et peuvent exercer leur métier de différentes façons. Il est ainsi possible de ne réaliser qu’une seule étape du circuit de fabrication d’un bouchon de liège ou au contraire de suivre toutes les étapes pour une meilleure traçabilité.